Le Luxembourg compte à ce jour quelque 244.200 logements privés, on estime le nombre de logements inoccupés à 14600 unités soit une vacance moyenne de 6%. Pour résoudre le problème des logements vacants, il existe une taxe communale sur ce type de biens, mais elle est appliquée dans moins de 10% des communes.
La future réforme fiscale, notamment sur l’impôt foncier reportée en 2023, devrait accentuer la pression sur les propriétaires qui maintiennent des prix élevés.
Autre phénomène impactant, la présence d’un faible impôt foncier, l’un des plus bas de l’UE, ne rapportant chaque année que 0,1% du PIB contre 1,2% en Belgique et 1,8% en France. Il en est de même pour le taux de logements abordables plafonné à 1,6% du parc immobilier, sans comparaison avec les 34,1% au Pays-Bas.
La chambre des salariés signalait « un risque que les prix n’évoluent plus en fonction de la demande réelle des personnes en recherche d’un logement, mais plutôt en raison d’une demande plus élevée en tant que cible d’investissement pour les investisseurs fortunés et les fonds d’investissement ».

Pour tenter de reprendre la main, le Luxembourg se retrouve confronté dans son action par une surface limitée à sa disposition ; 80% des terrains constructibles étant la propriété de personnes privées dont moins de 1000 possèdent plus de 30% des espaces à bâtir.

17/06/2021